jeudi 17 janvier 2019

R. Haïm Soloveichik (1853-1918) Le Rav de Brisk (I)

R. Haïm Soloveichik (1853-1918)
Le Rav de Brisk[1]


« Le chemin des justes est comme la lumière de l’aurore, il va en augmentant jusqu’en plein jour. »
(Proverbes 4, 18)

« Mon père, paix à son âme, m'a raconté qu'il lui confia un jour: “Moshé, ne crois surtout pas que je sois un homme bon. Par nature, je suis plutôt mauvais. La bonté est à conquérir. Il faut se faire violence pour l'acquérir. J'ai dû travailler très dur pour extirper de mon cœur toute trace de cruauté. »
R.J.D. Soloveichik



Il est des personnalités d’une telle envergure qu’il est aussi difficile de dire dans des mots, l’originalité qui est la leur, qu’expliquer l’odeur d’un parfum ou la saveur d’un met gastronomique. Le Rav de Brisk était l’un de cela. On peut dire sans exagérer qu’il a apporté au Talmud ce qu’Einstein a amené à la science.

Ce n’est pas tant dans la quantité du savoir qu’il faut chercher le génie de ce Maître d’Israël mais dans sa subtilité intellectuelle hors du commun, et dans sa finesse d’analyse telle qu’il n’existe quasiment pas équivalence dans le monde de la Torah. Non que l’univers du judaïsme ne compte pas quantités de sages qui ont marqué la pensée juive, par la profondeur de leurs enseignements, mais juste qu’ici nous avons affaire à une méthode d’approche entièrement novatrice et pour le coup révolutionnaire. Un de mes maîtres, Moshé Grosberg[2], m’a dit un jour, que du fait de la concision et la précision des écrits du Rav de Brisk, il est impossible de résumer sa pensée, aucune adaptation ne saurait en effet restituer la quintessence de son propos. Résumer c’est déjà trahir.

À l’instar d’un Maïmonide qui a définitivement marqué la pensée juive, R. Haïm a catégoriquement changé la manière de concevoir la pensée Rabbinique. Ce n’est pas pour rien qu’il a tant influencé le monde des yéchivot[3], et pas uniquement celle de Brisk ou lithuanienne, les écoles hassidiques, et même séfarades aussi, ont été marqué par son emprunte.

En générale lorsqu’on commente un texte que ce soit du Talmud, de Maïmonide, de Rachi etc… c’est avant tout le contenu du sujet qu’on cherche à expliquer, de tel sorte que ça ne fait pas une grande différence que ce même propos ait été prononcé par l’un ou l’autre des commentateurs. Pour R. Haïm, en revanche, ce qui compte en premier lieu c’est le lien intrinsèque entre le propos et la perspective globale de son auteur. Ainsi lorsqu’il commentait un texte de Maïmonide, de Rachi, ou d’un Maître du Talmud, cela permettait non seulement de saisir le propos en lui-même mais aussi son lien intrinsèque avec son auteur : « ses paroles sont dignes de celui qui les a dites »[4].

À ce sujet, R. S.J. Zévin (1890-1978)[5], parlant de R. Haïm, raconte, qu’un jour, alors qu’il donnait une leçon talmudique, un des participants le questionna, en s’appuyant sur le commentaire des Tossafot[6]. Le Rav de Brisk affirma sans détour qu’aucun texte des Tossafot dit ce que soutient son contradicteur. Qu’à cela ne tienne ; on consulta le livre et il s’avéra que R. Haïm avait raison, son interlocuteur avait tout simplement mal compris le passage en question. Une fois le calme rétabli, R. Haïm dit à l’assemblée : « Ne croyez pas que je sois si érudit au point de savoir par cœur non seulement l’intégralité de ce que disent les Tossafot, mais que je puisse aussi déterminer avec certitude ce qu’ils ne disent pas ! Non. Ce que je sais, en revanche, c’est que, tel que l’a formulé mon contradicteur, il est impossible que les Tossafot aient pu dire une telle chose »[7].

La vraie connaissance n’est pas quantitative, il ne s’agit pas d’ingurgiter des livres, « tel un panier plein de livres »[8], pour être un érudit. Ce qui est exigé c’est de saisir intimement la pensée de l’auteur, au point d’être capable de le faire parler y compris là où il ne s’est pas exprimé. Qui mieux que le Rav de Brisk pouvait saisir intimement comment s’expriment les Tossafot et par conséquent pouvait affirmer sans risque que ce que rapportait son contradicteur en leurs noms ne pouvait avoir été dit tel quel.

Nul ne meurt à cause d’une question

Avant R. Haïm, l’étude participait du questionnement. Toute question, que ce soit dans le fait de relever les éventuelles contradictions des textes du Talmud, ou d’opposer les différentes interprétations des commentateurs, exigeait une réponse. Si l’on prend les questions que les Tossafot opposent à Rachi, ou celle de R. Avraham b. David, le Ravad, (1120-1199), dans ses gloses, à l’encontre du Mishneh Torah de Maïmonide, la méthode classique se cantonnait a réhabiliter le commentateur incriminé de ses contradicteurs.

N’étant pas adepte des questions, « nul de meurt à cause d’une question » disait-il, R. Haïm percevait les limites d’une telle démarche. Si, en effet, chaque réponse permet de restituer l’opinion d’un commentateur, celle-ci appellera nécessairement une nouvelle question. Il s’agira alors de nous interroger sur les raisons qui font que l’autre opinion, alors même qu’il n’a pas fermé la porte des réponses, ne s’en contente pas et préfère rester en opposition. Et une fois qu’on aura compris pourquoi on pourra continuer à poursuivre ce débat à l’infini ! Ce n’est pas pour rien qu’on dit communément que là où il y a deux juifs on n’a pas encore fini de recenser les opinions.

Aussi plutôt que de s’acharner à trouver des réponses à toutes les questions, il est beaucoup plus pertinent de revenir au fondement même du sujet étudié afin de bien cerner à partir de quel concept repose leur discussion. Revenir au concept du sujet étudié, permet non seulement de placer chaque opinion dans la perspective qui lui est propre, mais en plus légitime chaque avis selon l’approche qui est la sienne.

On comprends maintenant pourquoi un homme comme R. Haïm, pour qui tout participe de la rigueur intellectuelle absolue, et dont chacun de ses mots était minutieusement compté comme des perles rares, se sentait à l’étroit dans une telle démarche, qui selon lui manquait singulièrement de pertinence, et relevait tout simplement du pilpoul futile.

Ainsi, lorsque le Ravad questionne Maïmonide, pour reprendre cet exemple, ses questions ne valent que du fait de sa propre manière de concevoir le sujet, et en ce sens il est normal que, vue de sa fenêtre, il se soit posé cette question[9]. Tandis que pour Maïmonide, du fait de son système de penser, une telle question n’a absolument pas lieu d’être.

C’est donc le principe même de la question, qui, avec R. Haïm, prenait radicalement une tout autre dimension ; en lieu et place de produire une confusion, celle-ci se transforme en élément de compréhension permettant de saisir le sujet dans toute son acuité. Il n’est pas nécessaire d’expliquer l’avantage d’une telle approche, qui nous montre à quel point il est vain d’opposer une opinion à une autre, mais au contraire tenter de placer chacune d’elle selon sa propre perspective, et rendre ainsi la compréhension du sujet beaucoup plus limpide et lisible qu’elle n’y paraît.

Avant de finir sur ce chapitre donnons la parole à son petit fils, au sujet de la spécifique méthode d’étude de son grand père, qu’il compare à l’application des sciences mathématiques :

 “La méthode de R. Haïm dans le domaine de la Halakha, qui ressemble étrangement à l’application des sciences mathématiques au monde réel. […] Cet univers physique purifié et débarrassé des scories de la sensualité, est le domaine de la connaissance scientifique, […]. Le savant a doublé le processus cosmique et a créé face au phénomène original un corrélatif idéal. R. Haïm a procédé de la même manière en ce qui concerne la Halakha. […] Ses règles sont […] des idéaux normatifs, comme ceux de la pensée logico-mathématique. […] Seule la norme idéale sur laquelle se fonde la Halakha peut-être légitimée, […] sur le principe qu’il est impossible de pénétrer l’univers de la Halakhah par d’autres moyens de connaissance, fussent-ils les plus approchants. La Halakhah ne se comprend pas par les formes de la pensée historique, politique et sociologique,


ni même par les canons de la pensée morale ou les sentiments piétistes. L’orientation et la réflexion hilkhatiques sont dictées par des idéaux qui lui sont propres. En un mot, il rendit à la Halakhah sa couronne, la couronne de l’indépendance absolue. 

Prenons pour exemple, les contrats dans la Halakhah. Avant R. Haïm, ce sujet se comprenait d’une part à partir de principes techniques de rédaction et de signature, […] et d’autre part en se fondant sur les réactions et les conduites psychologiques généralement admises. Que fit R. Haïm ? Il s’efforça de formuler le sujet d’une façon conceptuelle : dans ce but, il déplaça le point de vue technique du centre du sujet, et à sa place introduisit des données idéales et des constructions abstraites, provocant ainsi une transformation radicale dans l’étude de ces dispositions. Le contrat perdit son caractère concret pour devenir un pur objet de l’esprit. […].

Voici un autre exemple. Les lois concernant la prière, […] et les bénédictions […] qu'en était-il avant R. Haïm ? Qui étudiait ces lois ? […] Alors intervint la grande révolution de R. Haïm. La prière cessa d’être un simple problème technique (faut-il ou non recommencer telle prière) ou un objet d’enthousiasme de piétistes (recherche d’allusions sur les caractéristiques divines) pour devenir un système de notions hilkhatiques, résultat d’un vaste projet axiomatique. Une large action de réflexion hilkhatique, des pensées hautement abstraites, une définition rigoureuse et une formulation précise, se développèrent alors. Des catégories nouvelles, des concepts jamais entendus, sortent du fonds secret de la Halakhah. »

R. J. D. Soloveichik “L’homme de la Halakha” (P. 154 -157)


2. Le génie intellectuel ne vaut que s’il est au service de l’autre

La seule raison d’être de l’homme est de se rendre utile aux autres, dans tout ce qui est en son pouvoir.
R Eliahou, le Gaon de Vilna (1720-1797)

Mais tout ce qui vient d’être dit ici au sujet de R. Haïm ne vaut que du fait qu’il a su l’exprimer jusque dans son comportement à l’égard de l’autre.

Si la pensée façonne l’individu et le fait vivre, l’étude de la Torah éveille à son tour à une réelle jouissance, au sens le plus intime du terme, selon l’expression du psalmiste : « Mais qui trouve son plaisir dans la Torah de l’Eternel, et qui médite dans sa Torah jour et nuit » (Ps 1, 2). « Au départ la Torah est appelé au nom de Dieu, disent les sages, mais une fois que l’homme l’a méditée, elle pénètre son propre domaine et peut alors s’appeler en son propre nom[10].

Pour autant il n’existe pas d’étude sans action ; « Ce n’est pas l’étude l’essentiel mais l’action qui en découle » (Avot 1, 16), en ce sens, tout étude qui ne mène pas à l’action désincarne l’être humain de toute relation entre la connaissance et lui-même, la relation avec l’objet du savoir ne devient charnelle que si justement elle exprime quelque chose qui se relie à la conduite de l’homme jusque dans les moindres détails de la vie : « Dans toutes tes voies reconnais-le, et lui dirigera tes chemins. » (Pr 3, 5), c’est ici, dit le Talmud, que se situe toute la substance de la Torah. (Berachot 63, a), à savoir connaître Dieu jusque dans les choses les plus futiles de la vie courante. C’est donc dans sa relation à l’autre, que s’exprime de la manière la plus aboutie la quintessence de la connaissance de la Torah. Ainsi disent les sages :

« Si un homme, étudiant la Torah, est honnête dans son comportement, digne et respectueux envers ses semblables, les gens diront de lui : “Heureux cet homme, qui étudie la Torah et ses maîtres qui l’ont enseignée ! Voyez cet homme qui a étudié la Torah : comme ses voies sont belles et sa conduite parfaite.” Mais si un homme étudiant la Torah, a une conduite indigne, manque de respect envers ses semblables et fait preuve de malhonnêteté dans les affaires, on dira de lui : « Malheur à cet homme qui a étudié la Torah, malheur à ses maîtres ! Heureux sont ceux qui n’étudient pas la Torah, car voyez la conduite de ceux qui ont étudié, comme leurs voies sont corrompues. ».
Talmud (Yoma 86, a)

R. Haïm était certes un gaon, dans l’étude de la Torah, au point de faire un avec elle, mais c’est surtout dans son savoir vivre, qui précède la Torah[11], que cette dimension s’est manifesté dans toute son acuité. C’est à cette cause-là qu’il investit tout son génie, il mettait littéralement toute sa subtilité intellectuelle au service des autres, allant du plus grand des sages au plus insignifiant des hommes.

Quelques exemples :

1. Lors de la Première Guerre mondiale, face aux souffrances endurées par les juifs de l’époque, un homme s’adressa au Rav de Brisk en ces termes : « Si seulement cette guerre pouvait hâter l’heure de la délivrance messianique, peut-être que ces morts en vaudraient la peine ! » R. Haïm lui répondit : « Mieux vaudrait que plusieurs délivrances soient repoussées, et qu’aucune vie ne soit perdue ! » Puis il ajouta : « Si, pour que le Messie vienne, il faut recourir au sacrifice ne fût-ce que d’une seule vie humaine, il vaudrait mieux alors qu’il ne vienne pas ! Comment, en effet, la délivrance messianique peut-elle faire exception au principe qu’une situation de danger de mort repousse toute la Torah ? »

2. Son fils R. Isaac Zeev (1886-1960), mentionne dans son livre[12] que, selon la Halakha, si une personne est malade le jour de Kippour, elle doit manger moins que la quantité d’une datte et attendre un certain temps avant de continuer à manger. Tandis que son père préconisait que le malade mange jusqu’à ce qu’il n’ait plus faim. Puis, ajoute-t-il : Lorsqu’on lui reprocha son laxisme dans l’application des lois de Kippour, R. Haïm répondit : « Je ne suis pas laxiste dans l’application des lois de Kippour, mais sévère dans celle des lois de la vie humaine. »

3. Sa maison était réputée pour être le lieu d’accueil par excellence de tous les sans abris, au point que le mot d’ordre était de ne jamais déranger quiconque venu s’abriter sous son toit. Un jour, alors qu’il était plongé dans son étude, il entendit, depuis son bureau, des cris provenant de son propre salon. Il sortit afin de s’enquérir de ce qui se  passait, son épouse lui expliqua, qu’un des visiteurs avait dérobé une boite de tabac en argent d’une grande valeur, mais qu’il refusait de nous laisser vérifier le contenu de son sac. R. Haïm exigea de le laisser partir et interdit catégoriquement quiconque d’ouvrir ses affaires personnelles. Une fois l’homme partit, et le calme revenu, R. Haïm expliqua a ses proches les raisons de son attitude pour le moins surprenante : « Si j’avais l’ombre d’un doute que cet homme a bien dérobé cette boite de tabac, peut-être aurais-je alors autorisé à ce  qu’on vérifie ses affaires, mais maintenant je suis sûr que c’est bien lui le voleur, comment puis-je lui faire un tel affront ? ». « Il est préférable, disent les sages, de se jeter dans une fournaise de feu plutôt que d’humilier son prochain en public ». (Baba Metsya 59, a). C’est certainement cette sentence talmudique qui animait R. Haïm dans son comportement à l’égard de cet indigent, et ainsi il ne saurait y déroger.

La démocratie incarnée

Nous pourrions multiplier les exemples, mais pour finir je ne résiste pas à l’envie là encore de donner la parole à son petit fils, qui su si bien témoigner de la simplicité du Gaon jusque sa conduite avec les petits enfants :

« Malgré son autorité et ses dons intellectuels, rabbi Haïm était un homme sensible à l'humeur changeante. Quand il était saisi d'émerveillement, il était tout joie ; quand il succombait à l'accablement, il était tout tristesse. Parfois, il résistait comme un chêne ; parfois, il se montrait souple comme un roseau. Il était plein de contradictions et d'antinomies.
Rabbi Haïm n'avait pas d'emploi du temps déterminé. Il ne mangeait ni ne priait jamais à la même heure. Il ne s'habillait pas en rabbin et nul ne le reconnaissait quand il prenait le train. Il n'attendait pas qu'on le salue pour saluer les autres et il gratifiait chacun d'un « bon shabbat ».
On pouvait le voir souvent jouant au milieu d'une ribambelle d'enfants : il faisait le cheval tandis que ses petits compagnons tiraient sur les pans de sa tunique en criant : « En avant! » On allait le voir en toute liberté car il était la démocratie incarnée.On ne pouvait dire de lui qu'il fut particulièrement conséquent, discipline ou organisé.
Rabbi Haïm avait acquis seul sa puissante et géniale intelligence, presque sans maître ni rabbin, et accompli, toujours par lui-même, sa grande révolution méthodologique dans l'étude de la Halakha. Sa générosité et sa chaleur étaient le fruit d'un acte de volonté intérieure.
 Mon père, paix à son âme, m'a raconté qu'il lui confia un jour: « Moshé, ne crois surtout pas que je sois un homme bon. Par nature, je suis plutôt mauvais. La bonté est à conquérir. Il faut se faire violence pour l'acquérir. J'ai dû travailler très dur pour extirper de mon cœur toute trace de cruauté.» (Yémei Zikaron, p. 78-79)

J’espère dès que possible ajouter d’autres éléments afin de mieux saisir la grandeur de ce Maître d’Israël ! Et pourquoi pas vous en faire découvrir d’autres.


[1] Figure prédominante du judaïsme rabbinique, R. Haïm Soloveichik. Après sa mort, une fine partie de ses commentaires analytiques sur le Mishneh Torah de Maïmonide ont été publiées sous le nom de ‘Hidouché Hagra’h.
[2] J’ignore aujourd’hui s’il est encore de ce monde, à l’époque où je l’ai connu, en 1990, il avait 68 ans. Moshé Grosberg est l’auteur de plusieurs ouvrages sur R. Josef Rosen (1858-1936) appelé le génie de Rogachov, qui lui aussi constitue une classe entièrement à part dans le monde des études juives. Je verrais à en toucher un mot à une autre occasion.
[3] Instituts d’études Rabbiniques.
[4] Expression fréquentes dans les textes rabbiniques.
[5] Sur tout ce sujet, Cf. S.J. Zévin (1890-1978) dans Yishiim Véshitot (Les Personnalités et leurs courants de pensées).
[6] Commentaires classiques sur le Talmud, composés par des sages originaires de France, à partir des élèves et descendant de Rashi (XIIe-XIVe siècles). Les Tossafot (Tossaphistes) sont publiés en marge extérieure des pages du Talmud des éditions traditionnelles.
[7] Yishiim Véshitot p. 47.
[8] Talmud (Méguila 28, b). Cf.  le commentaire de Rachi : « c’est comme un panier qu’on a rempli de livres qui ne comprends pas le contenu ».
[9] Ceci est d’autant plus vrai que nous disons, précisément à propos du Ravad, que lorsqu’il ne dit rien sur le texte du Mishneh Torah, c’est qu’il devait certainement partager l’opinion de Maïmonide.
[10] Talmud (Avoda Zara 19, a)
[11] Midrash (Lévitique Rabba 9, 3).
[12] Dans son commentaire sur le Mishneh Torah (lois relatives au jour du jeûne de Kippour).

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